
La tour, un coût

Hôtel de luxe à Dubaï : Burj Al Arab
Le coût de construction augmente plus vite que le nombre d’étages. En effet, si la tour occupe un faible espace au sol, son coût du mètre carré reste plus élevé en raison des coûts de structure, de sécurité, de maintenance, d’entretien et d’adaptation des tours. Ces coûts conduisent à une forte présence de bureaux, d’appartements, d’hôtels de grand standing. Mais les tours ont l'inconvénient d'exclure les catégories modestes : celles-ci n'ont pas un pouvoir d'achat suffisant pour investir dans ce type de logement.
La population d’aujourd’hui n’est pas prête à vivre en hauteur dans « des bureaux aériens » car certaines personnes évoquent des problèmes de bien-être et de santé. Nous parlons de « pathologie des tours » et de « syndrome des tours de bureaux » même si les architectes font des efforts pour les rendre plus vivables. Les citadins voient une tour de mauvais œil car ils ont été traumatisés par la construction massive de tours bétons carrés pendant la deuxième partie du XXème siècle : les tours Le Corbusier.
Les empilements dans les tours sont vus comme une source de cloisonnement plus que d'interactions. Les interactions sont certainement plus intenses entre les occupants de la tour et l'extérieur qu'entre les occupants eux-mêmes. Dans ce cadre , elles ne répondent pas aux objectifs du développement durable dont un des piliers prévoit le bien-être de la population.

Tours le Corbusier